La vie d’un chasseur d’ombre ne tient qu’à un fil et parfois, il se passe des événements qui ne font que vous le confirmer. Un chasseur d’ombre risque à tout moment, de perdre la vie et de la voir s’éteindre rapidement, en un éclair. Il avait eu vent de deux chasseurs d’ombre, un couple marié qui avait perdu la vie à cause des démons et que seul leur fils, avait survécu. Alexander avait décidé d’agir et de le prendre sous son aile et sous la « protection » de l’ange Raziel au sein de l’institut où il était le directeur. Son rang avait permis ce genre de démarche, sans encombre. L’observant attentivement, il sentait le regard triste de l’enfant et aussi, il sentait cette vengeance qui devait couler dans ses veines. Qui deviendraient de plus en plus grande en grandissant, il le comprenait, mais en même temps, il ne voulait pas le laisser seul sans agir et sans être « là » pour le soutenir d’une certaine manière. Zéphir était réservé, renfermé sur lui-même et il ne parlait pas beaucoup, mais il savait qu’il adorait lire et consulter des grimoires anciens plutôt que se battre. Alexander n’allait pas lui en faire le reproche, tous les garçons de son âge ne sont pas forcément emballés pour se battre, ils auront bien assez de combat à l’âge adulte. Pourtant, la formation était essentielle et il ne voulait pas qu’il passe à côté. L’entraînement de l’enfant avait eu lieu et il l’avait observé, une fois terminé, il l’avait laissé prendre congé et retourner dans sa chambre, pour respirer et pour penser à autres choses. Pourtant, il avait abordé l’un des enfants qui avait été à l’entraînement pour aller informer Zéphir, un bon quart d’heure plus tard, le temps de le laisser souffler un peu. Qu’il voulait le voir dans son bureau, sans rien dire d’autres et sans préciser pourquoi il voulait qu’il vienne le voir.

Assit derrière son bureau après s’être occupé d’allumer un feu de cheminée pour réchauffer la pièce et pour ne pas que l’enfant, est froid, il voulait qu’il se sente accueillis et non pas menacer, en sa présence. Alexander s’était pris une grande tasse de café et il buvait celui-ci, en l’appréciant. Attendant un peu moment avant qu’enfin, il entende un coup à la porte léger, mais qu’il percevait tout de même. Il décida de se lever de son fauteuil et d’aller ouvrir la porte doucement. Tout en voyant le jeune garçon derrière la porte et il lui adresser un sourire doux, avant de poursuivre calmement. - « Tu peux entrer, Zéphir. » -. Avant de fermer la porte légèrement et de s’appuyer contre son bureau, les bras derrière son dos avant de lui demander s’il souhaitait boire ou manger quelque chose. - « Tu veux boire ou manger quelque chose ? Je peux aller te chercher ce que tu veux en attendant que je revienne ici. » -. Il n’était pas hautain et encore moins menaçant, il ne voulait pas l’être envers cet enfant qui avait tout perdu. Pour lui, à ses yeux, les enfants étaient des « âmes » innocentes qu’ils voulaient protéger autant de temps qu’il le pouvait, des mauvaises choses, tel que le monde obscur, mais aussi la cruauté que l’on trouve dans ce monde, aussi bien terrestre que du monde obscur

Observant le jeune garçon, ayant un mouvement de recul, il pouvait le comprendre, mais il s’en voulait aussi de lui faire éprouver ce sentiment de recul. Il se décida alors, d’une voix calme et posé de lui proposer d’entrer et de ne pas s’imposer, pour le bien de l’enfant qui était sur la défensif et craintif. Il avait distingué son souffle qui se bloque, mais il prit la décision de ne pas lui en faire part, ne voulant pas le braquer encore plus, qu’il ne l’était déjà. Une fois que le jeune Zéphir, entra dans son bureau, il sentait que son regard se portait autour de lui et qu’il passait un peu plus de temps à fixer le feu de la cheminée. Tout en finissant par s’adosser à son bureau, tout en lui demandant s’il voulait boire ou manger quelques choses. Il attendait la réponse de l’enfant, calmement et en silence. Il attendait qu’il décide de rompre le silence et de s’adresser à lui, de lui-même.

Un mouvement de tête négatif, fut ce qu’il fit en avant de lui répondre qu’il n’avait pas faim. Il était inquiet de sa réponse, sans doute trop protecteur, mais c’était dans sa nature et quand il le voyait ainsi, aussi frêle devant lui, il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir lui assurer une protection, qu’il avait eu de ses parents, c’est même une certitude, l’enfant avait été aimé par ses parents. Une part de lui, voulait lui dire qu’il n’était pas seul et que tout allait s’arranger, mais il ne voulait pas non plus, le dire, car il savait que ce n’était pas ce que l’enfant ressentait depuis la mort tragique de ses parents. Alexander n’insista pas, il lui sourit sincèrement avant de lui répondre. - « D’accord, je n’insiste pas. Si jamais tu changes d’avis, tu peux me dire sans hésiter. » -. Il tenait à lui dire, que s’il voulait boire ou manger quelque chose, pendant qu’il était ici, il pouvait le lui dire et il l’écouterait. Alexander fit le contour de son bureau tout en marchant, avant de retourner s’asseoir sur son fauteuil.

Cette question, il ne s’y attendait pas vraiment et ça pouvait se voir à lui, qu’il ne s’y attendait pas, mais il se reprit rapidement avant de répondre sur un ton rassuré et sûre. - « Non, bien sûr que nous. Qui t’as fait penser à ce genre de chose ? Tu es chez toi ici, même si je sais que ce n’est pas ce que tu crois et que ce n’est pas facile en entendre, avec ce dont il t’est arrivé. » -. Avant de poursuivre, son regard était compatissant, mais sans pour autant avoir la moindre pitié pour lui. - « A tes parents, je sais que ce n’est pas facile pour toi, ici et que… ça risque de prendre du temps avant de te sentir à l’aise, peut être même que le sentiment d’être « chez » toi, sera difficile, mais je tiens à te dire que tu auras toujours ta place ici, Zéphir. » -. Cependant, il ne lui dirait pas que c’est lui qui avait insisté pour l’accueillir à l’institut de New York, parce qu’ils savaient qu’ils pouvaient avoir confiance en son entourage, pour pouvoir prendre soin de lui et l’aider à être un chasseur d’ombre : Jace, Isabelle, Max, et même Magnus. Il n’en doutait pas, il n’avait pas vraiment une confiance totale en l’Enclave, il avait craint pour sa vie, qu’il ne soit pas compris et qu’il soit mal perçu par l’enclave, ou pire, mais ça il veillerait à ce que ça ne se passe jamais. Ici, il avait le contrôle et il ne laisserait personne prendre les rennes, et s’en prendre à l'enfant, si jamais il faisait intervenir des « personnes » d’extérieur. Il le regarde sincèrement, avant de poursuivre. - « Comment ça se passe ici, les personnes ici sont corrects avec toi ? Si ce n’est pas le cas ou si tu ne te sens pas bien, tu dois m’en parler et je t’écouterai Zéphir. Isabelle n’est pas trop dure avec toi ? Ou trop protectrice ? C’est ma sœur, tu sais… Elle a ce côté protecteur et dure à la fois, mais je pense que notre famille un peu un mélange de tout ça. » -. Riant un peu, mais sa voix est douce et compréhensive, légèrement amusée, en ayant faire référence au comportement de sa sœur et des Lightwood, en générale. Protecteurs, durs, mais en étant le plus juste possible, n’abandonnant pas ceux qu’ils aiment et les défendant comme ils peuvent, jusqu’à leur mort. En travaillant dure pour pouvoir se protéger mutuellement. Alexander était aussi ainsi, mais il était aussi plus doux, plus ouvert aux autres, une tout autre « facette » des Lightwood, mais loin d’être un mal. Le changement peut être aussi le bienvenue et Alexander, Isabelle étaient différents et il savait que ça serait aussi le cas pour Max, enfin, il l’espérait.

Percevant les paroles du jeune garçon, même s’il avait murmuré. Il se doutait que cela n’allât pas être évident pour lui. Il espérait sincèrement, qu’il ne ressentirait pas ce sentiment pour toujours, car si c’était las cas, cela serait encore plus éprouvant pour l’enfant. Tout en empirant avec le temps, si jamais ce n’était pas qu’une façade. Alexander décida de continuer à s’adresser à l’enfant, sans se douter des images qui passaient actuellement, dans la tête de l’enfant. Même s’il savait, qu’il devrait en faire des cauchemars, tout comme avoir du mal à ne pas s’en souvenir.

L’enfant baisse son regarde vers le sol, comme s’il essayait de se faire tout petit, mais Alexander allait faire en sorte, que son regard et son attention, se retire du sol, de sa propre initiative. Même s’il se sentait impuissant, mais ce n’est pas pour autant qu’il laisserait l’enfant sombre ainsi dans sa solitude, ne voulant pas qu’il concentre uniquement « sa vie » ou plutôt, « sa survie » sur la vengeance. Puis, il le questionna tout en lui répondant calmement. - « Je croyais, que tu n’appréciais pas les entraînements ? » -. Sans être méchant, mais agissant avec honnêteté et sans doute avec un peu de fermeté. - « Pour le moment, tu ne t’en vas pas, nous n’avons pas terminé de parler, Zéphir. » -. Puis, l’enfant croisa ses bras tout en osant le regarder, captant son regard et il ne rompait pas le contact visuel. L’écoutant, c’est ce qu’il avait espéré qu’il se livre un peu à lui, sans hésiter. L’enfant devait s’exprimer et ne pas tout garder pour lui, car ce n’était jamais bon, de tout garder pour soi. - « Tous les enfants sont différents. Ne pas vouloir se battre est loin d’être indigne, c’est même savoir se montrer fort et sincère avec soi-même. Tout le monde n’aime pas se battre, mais nous nous battons pour vivre et pour défendre le monde obscur. Se battre ce n’est pas qu’avec ses poings. » -. Avant de poursuivre sur un ton calme, mais sérieux. - « Pourtant, tu sais aussi bien que moi que tu dois savoir te battre et nous savons pourquoi toi et moi. Je peux te faire une proposition… » -. Prenant une feuille, où se trouvait le planning de Zéphir, qu’il avait modifié de ses mains. Avec plus d’heures dans la semaine, pour son temps de littérature et moins d’heure en pratique, pour ce mois-ci. - « C’est ton planning du mois, que je me suis permis de modifier. » -. Lui glissant le papier plié soigneusement, tout en le regardant. - « Je veux que tu y jettes un œil, ici ou quand tu seras seul dans ta chambre. Tu peux revenir vers moi, pour parler de ton planning s’il te pose un problème… ou non. Tu peux venir me voir quand tu le souhaites. » -. Avant de reposer ses mains libres sur le bureau.

Jouant avec le feu avec Alexander, mais il ne lui en voulait pas pour autant. Ecoutant ce qu’il lui disait par rapport à sa sœur, avant d’être un peu autoritaire, vis-à-vis de l’arme qui devait obtenir les enfants de son âge, au cours de l’année. - « Tu écouteras Isabelle et tu auras ton arme, avant la fin de l’année. Parce que même si tu ne la désires pas actuellement, ton arme de prédilection t’appellera et elle te choisira. Tes parents l’auraient souhaité Zéphir, que leur fils est son arme de prédilection, à son tour. Tu me remercieras plus tard, même si pour le moment, tu ne t’en rends pas compte. » -. Alexander était sérieux et il attendait de voir ce qu’il avait l’intention de lui répondre, avant de poursuivre leur échange, si elle devait perdurer ou non. Tout dépend maintenant, de la volonté de Zéphir.

Son regard levé au ciel de l’enfant, le fait froncer légèrement les sourcils, par réflexe, car quand ce genre de geste est fait par quelqu’un, ce n’est pas vraiment une action qu’il affectionne particulièrement. Il se tient bien de le lui dire ou de lui montrer, il reste de marbre et stoïque comme il sait le faire le plus possible, en tant que directeur de l’institut. Il se doit de lui répondre du mieux qu’il peut, sans pour autant que la réponse ne lui convienne. - « Chaque enfant sont différentes, certaines apprécient l’entraînement plus que d’autre, ne pas l’apprécier, tu n’es pas le seul, tu le sais. Les enfants, parfois, peuvent avoir du mal avec les entraînements, mais ils restent essentiels pour que tu sois un chasseur d’ombre au complet. Tu as aussi besoin de force physique pour combattre, même si je ne doute pas de ta force mentale et ton intelligence, Zéphir. Il est vraiment du potentiel en toi, que tu ne soupçonnes pas, mais que je vois et je compte bien te le faire voir, d’une manière ou d’une autre, même si ça doit prendre du temps. » -. Sincérité dans ses mots et dans son regard.

Alexander peut comprendre sa question, l’entendre aussi, mais nous ne pouvons pas non plus nous défendre seul, car à plusieurs nous sommes plus forts et cet enfant n’en avait pas encore conscience apparemment. - « Chacune est capable de se protéger, je ne dis pas le contraire, mais se protéger mutuellement entre chasseurs d’ombres et créatures obscures sont tout aussi essentiels à mes yeux et il n’en serait pas autrement, sauf si je n’en avais pas le choix. Tu dois aussi compter sur les autres pour vous protéger mutuellement et devenir plus fort. Être seul dans la vie, n’apporte jamais rien de bon, pour finir. » -. Puis, il finit par lui donner le planning qu’il a modifié et planifié spécialement pour lui. Sans savoir si ça lui conviendra, il l’espère, parce qu’il veut qu’il se sente bien. Sa réponse est correcte, mais elle le fait bouillir un peu, alors il lui répond clairement quitte à paraître autoritaire. - « Tu te contredis Zéphir, je vois que tu aimes la bibliothèque, les livres, je ne suis pas aveugle. Tu as besoin de plus de temps là-bas, pour pouvoir ensuite aborder l’entraînement sur un angle moins contraignant pour toi. Tu dois aussi apprivoiser l’entraînement et apprendre en douceur cette envie de savoir te battre. Parfois, le temps est ce qu’il faut pour obtenir certaines réponses et tu n’échappes pas à cette règle, heureusement. Tu ne trouves pas ? » -. Son regard est doux et il lui adressa un sourire tout aussi en correspondance avec l’expression de son regard.

Puis, ils parlent de ses parents parce qu’il faut en parler aussi et ne pas ignorer. Il s’attendait à la colère de l’enfant et c’était ce qu’il recherchait aussi. - « Tes parents sont des chasseurs d’ombres, ils furent même de bons et d’excellents chasseurs d’ombre. Toi-même, tu suivras leurs traces, parce que leur sang d’ange coule aussi dans tes veines et il se révélera à toi à un moment ou un autre. Fuir la vérité, te mentir à toi-même ce n’est pas ce que tes parents voudraient Zéphir. » -. L’enfant tente de retenir ses larmes, en vain, il les voit glisser sur ses joues en même temps que le ton de savoir est aussi amer que ses larmes. Alexander répond doucement. - « Je me bats, mais tu ne le vois pas de tes propres yeux et mon arc et mes flèches sont toujours près de moi d’une manière ou d’une autre. Cette arme fait partie de moi, et elle me suit où que j’aille. » -. Honnête, il ne cherche pas à être méchant, au contraire, il se montre doux et compréhensif, mais pas de pitié, ce n’est pas dans sa nature.

L’enfant était innocent et il avait du mal à comprendre certaines choses, que les chasseurs d’ombres n’étaient pas obligés ou censés apprécier les créatures obscures. Sa vision n’était pas développée et il était pour le moment limité. Roulant ses yeux légèrement vers le ciel. Avant de répondre en restant calme, ce qui n’était pas une tâche facile. - « Je ne suis pas de ton avis. Nous nous devons d’instaurer un contact avec eux. C’est essentiel pour l’équilibre du monde obscur et de ceux des terrestres. On se doit de se protéger et de se respecter. » -. Sérieux, tout en le fixant avant de continuer.  « Être seul Zéphir, tu ne parviendras pas à avancer ou à évoluer. Tu reviendras toujours à la case départ. » -. Puis, comme s’il cherchait à prendre la fuite, il lui demanda s’il ne pouvait pas aller en cours. Alexander l’en dissuada tout en lui disant de rester.

Ses larmes coulaient de ses yeux, ressentant son sanglot dans sa voix. Quoi répondre à cette question ? Alexander se lève et s’avancer vers lui, tout en posant un genou à terre, pour pouvoir être à sa hauteur. L’honnêteté était tout ce qu’il semblait pouvoir lui offrir. - « Je ne sais pas. Tu sais, on n’est pas immortel, nous pouvons mourir à tous les instants. Nous le savons, dès que nous sommes en âge de comprendre, on nous l’enseigne et nous le transmettons, par la suite. » -. Un bref sourire s’adresse à lui, avant de poursuivre. - « Tes parents sont morts avec honneur, tu dois le savoir et en être fier, même si les perdre est douloureux. Ça te rendra plus fort, Zéphir et plus sage, même si tu ne le sais pas encore. Tu le découvriras. » -. Rencontrant le regard rougis de l’enfant, à cause de ses larmes. Il finit par le questionner et lui faire des reproches. Il prend le visage doux et petit de Zéphir entre ses mains, le regardant avec sincérité et d’une tendresse qu’il ne montre pas d’ordinaire. - « Parce que je n’étais pas là, mais si j’y avais été j’aurai tout fait, même sacrifier ma vie pour pouvoir sauver tes parents. J’aurai battu, et même tué ce démon, quitte à y laisser ma vie en cours de route. Verser mon sang pour eux, pour les miens et pour une cause juste. Voilà, ce que nous sommes Zéphir et ce que tu seras. » -. Essuyant les larmes de l’enfant du bout de ses doigts, tout en lui souriant. Tout ce qu'il pouvait lui offrir s'était sa franchise, mais aussi de l'espoir, même se ce n'est qu'un brin d'espoir.

Alexander avait du mal quand on le traitait de menteur, alors qu’on ne le connaissait pas personnellement, pour se faire ce genre d’opinion de lui. Il était tout le contraire, d’un menteur. Que dire face à ce qui venait de sortir de la bouche de cet enfant ? Il ne pouvait pas le punir, ni même lui répondre sèchement, ce n’était pas un adulte qui se trouvait en face de lui. Le chasseur d’ombre soupira tout doucement, avant de lui répondre en restant le plus calme possible. - « Je ne suis pas un menteur, je dis souvent la vérité, même si je risque de blesser les autres. Je suis honnête avant tout, Zéphir et tu le découvriras au fil du temps. » -. Il était sérieux, tout en restant calme dans sa manière de l’aborder.

Posant un genou à terre pour pouvoir être à la hauteur de l’enfant. Il pouvait clairement discerner ses larmes, ne pouvant plus lui cacher maintenant. Puis, la question de cet enfant lui brisa le cœur et il se sentait vraiment touché, ne supportant pas de le voir autant souffrir. C’était un enfant, il ne devrait pas vivre cela, à son âge, il devrait simplement être heureux et épanouit, mais faut croire que le destin en avait décidé autrement. Parfois, notre destin peut être douloureux, il espérait qu’il parviendrait à le surmonter, mais pour le moment, ce n’était pas la peine de s’y attarder. Ce n’était pas leur sujet de discussion. Alexander posa ses mains sur ses épaules, avant d’essuyer ses larmes doucement et le regardant dans les yeux. - « Nous allons nous occuper de toi et je vais prendre soin de toi, si tu me le permets Zéphir. » -. Il ne voulait pas le forcer, encore moins de sa présence, mais il voulait aussi lui dire de sa voix, qu’il pouvait aussi s’appuyer sur lui. Il savait qu’il avait besoin de ses parents, qu’ils voulaient qu’ils soient là en train de le serrer dans ses bras, à l’heure actuelle. - « Je sais, j’aimerais vraiment qu’il soit là aussi, crois moi Zéphir. » -. Le chasseur d’ombre aurait voulu que ses parents soient toujours auprès de lui, il lui avoua à cœur ouvert.

Les larmes et les sanglots de l’enfant redoublent et il sentait qu’il essayait de se contrôler. Lui, continua à essuyer ses larmes, tout en posant ses mains sur ses épaules, tout en le fixant sérieusement. - « Oui, nous pouvons devenir ce que nous voulons, mais pour cela, nous devons nous battre pour pouvoir y parvenir. Et être entouré peu nous rendre aussi plus fort. » -. Alexander décida de prendre l’enfant dans ses bras, lui frottant le dos pendant quelques secondes, avant de le libérer en douceur. Laissant ses mains sur les épaules de l’enfant. - « Je veux que tu saches, que je suis là, que tu peux venir me voir à tout moment, Zéphir. » -. Alexander est honnête et il espère que l’enfant viendra le voir, s’il en a de besoin, et même sans en avoir besoin. - « Même si tu n’as pas besoin de moi, tu peux aussi venir me voir, je tiens à le préciser. » -. Il tenait à lui dire et à le préciser pour que tout soi le plus clair possible.

L’enfant détournait le regard, mais les larmes qu’en à elles, glissaient sur son visage d’enfant. Zéphyr ne pouvait s’arrêter de pleurer, mais pour Alexander ce n’était pas quelque chose de mal. Le chasseur d’ombre lui promit, qu’il prendrait soin de lui et c’était un homme sincère et qui ne disait jamais, des mots dans l’air, il le pensait vraiment. Alexander serait là et il veillerait sur lui, aussi longtemps que nécessaire. Les sanglots deviennent plus violents, suite, à ce qu’il vient de lui avouer, mais pour rien au monde, il ne reviendra pas sur ses paroles. Alexander n’a pas l’intention de le laisser, et puis, l’enfant sera toujours entouré, quoiqu’il arrive.

Quand l’enfant vient dans ses bras, le chasseur d’ombre le serre dans ses bras. Tout en touchant tout doucement son dos et tapotant légèrement aussi celui-ci, pour le consoler. L’enfant sèche ses larmes lui-même, alors il le regarde avec douceur, tout en lui souriant lentement. Bougeant sa tête délicatement, en signe de négation. - « Tu n’as pas à demander pardon, Zéphyr. » -. Il le regarde, tout en posant ses mains sur ses petites épaules frêles, mais d’une certaine manière, propre à chaque enfant, dans ce monde. - « Pleurer n’est pas une faiblesse, c’est une force et d’une façon, une certaine chance de pouvoir pleurer, ça prouve que nous sommes humains et c’est essentiel. » -. Sincère, dans ses propos et dans sa manière de percevoir les larmes. Il ne dira jamais, à cet enfant que c’est mal de pleurer, qu’il ne devrait pas verser une larme ou que sais-je encore. Aux yeux d’Alexander, les larmes avaient de l’importance et de la valeur. Soulagée, que l’enfant est compris et qu’il pouvait venir le voir autant que nécessaire et quand il le souhaitait. Il n’avait pas l’intention de le retenir, mais de le laisser repartir s’il le désirait. - « Tu peux aussi aller lire à la bibliothèque. L’entraînement pourra attendre demain matin. » -. Avant de continuer, tout en lui souriant. - « Si tu le souhaites bien sûr Zéphir. On se revoit plus tard et vient me voir, si tu le souhaites. » -. Il voulait lui dire à nouveau, qu’il serait toujours le bienvenu et qu’il sera là pour lui.