Mortale vasa cantici
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Forum basé sur la série Shadowhunters & The mortal instruments de Cassandra Clare
 
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[Flashback] Nous ne devrions pas - Klaus
Anonymous
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« Nous ne devrions pas - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] »

La nuit n'allait pas tarder à tomber sur la ville. Les invités ne devraient plus tarder. je finissais de me préparer en silence dans cette chambre qui ne serait plus la mienne pour les quelques mois à venir. Je partais demain direction l'Europe, l'Egypte plus exactement pour mon stage d'archéologie. J'avais tellement hâte de découvrir ce pays que je ne connaissais pas. Cela allait vraiment être très intéressant. J'allais travailler dans un temple de Seth qui venait d'être découvert, non loin du Caire.
Mes valises étaient bouclées depuis déjà un long moment. J'étais une personne minutieuse, assez stressée même et j'aimais que tout soit très organisé. J'avais préféré prendre le temps de rassembler mes affaires durant toute la semaine. C'était aussi un moyen de dire au revoir à mon ancienne vie. Quand je reviendrais, j'allais surement me prendre mon premier appartement et me trouver un laboratoire qui m'accepterait pour ma thèse.

Klaus avait décidé de m'organiser une petite soirée "d'adieu" même si je n'aimais pas du tout ce mot. J'allais revenir dans quelques mois. Mon frère allait bien sûr me manquait, je n'aimais pas être séparé de lui trop longtemps mais six mois ce n'était pas plus long que mes semestres à l'université. J'aurais plutôt souhaité que nous passions la soirée en tête à tête avec une pizza et un bon film. Nos parents étaient partis en vacances pour la semaine et nous avions la maison pour nous. Klaus était revenu exprès pour mon départ.

J'entendais du bruit dans le hall d'entrée. Je me dépêchais de finir de déboutonner cette foutu chemise, verte et je passais une main dans mes cheveux plutôt long désormais pour me les recoiffer. Un regard dans le miroir et il semblait que j'étais prêt.

Quelques heures plus tard

J'étais passablement éméché. J'avais consommé beaucoup d'alcool fort. Mon frère avait trouvé le moyen d'organiser un de ces petits concours favoris et avait osé me défier. Il était hors de question que je perde la face. J'avais bu plus que de raison et je sentais les éléments autours de moi qui tournaient, encore et encore. Je m'adossais brusquement contre le mur du couloir, cherchant à rester stable alors que mes yeux balayaient la pièce principale où Klaus semblait prendre du bon temps avec une jolie demoiselle. Je ne pouvais empêcher mon cœur de se serrer à cette vision. J'avais mal et l'alcool ne m'aidait pas à enfouir cette émotion interdite qui me prenait les tripes. Je voyais sa main qui passait délicatement dans les cheveux de la blondasse en question. J'aurais temps donné pour être à cette place là, sentir sa paume de main qui étreignait mon visage.

Je me détestais. Je n'avais pas le droit de ressentir ça. C'était contre nature...c'était mon frère. Pourquoi avais-je jeté mon dévolu sur la seule personne que je n'aurais jamais le droit d'avoir dans mes bras ? Je n'imagine pas l'horreur de notre père s'il apprenait pareilles choses. Je serais surement renié par cette famille qui avait accepté de prendre soin de moi alors que je n'étais qu'un bébé.
Je crois que j'ai du commencé à avoir de telles pensées à l'adolescence. Voir le corps de Klaus me provoquait des frissons dans le bas du dos et j'ai mis un moment avant de comprendre que je le désirais. Je ne compte plus le nombre de nuit passées dans mon lit à murmurer son prénom au fond de mes draps, imaginer son corps se pressant contre le mien, sa bouche caressant mes lèvres, son odeur envahissant mon espace vitale. Je devais me ressaisir et vite. La soirée était sur sa fin et la plupart des personnes commençaient à partir.

Klaus raccompagna la demoiselle à la porte alors que je me dirigeais vers le canapé, un grand verre d'eau à la main. Je partais demain et cela serait peut-être l'occasion de l'oublier, même si je savais au fond de moi que ça serait tout simplement impossible. Je déboutonnais deux boutons de plus à ma chemise, tant pis si j'avais l'air d'un dépravé ainsi vêtu. J'avais chaud et l'alcool faisait toujours beaucoup d'effet dans mon organisme. Je crois que je me suis affalais dans le canapé un moment, fermant les yeux quelques secondes avant d'entendre le pas de mon frère s'approchait.

- Je croyais que tu étais parti avec l'autre blonde pour finir ta soirée comme tu en as l'habitude. Qu'est ce que tu fous encore là Klaus ?

Mon ton était plus hargneux que je ne l'aurais pensé alors que les mots franchirent mes lèvres avant que je ne réfléchisse aux conséquences de mes paroles. Ce n'était pas forcément le moment de nous disputer une fois de plus.
Sam 27 Avr - 18:20
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Klaus Clearwater
LOUP-GAROU
Date d'inscription : 01/04/2019
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Emploi/loisirs : Ancien militaire, maintenant je travaille dans l'ombre, quand la somme est assez conséquente, je peux être prêt à tout. Quitte à me salir les mains.
Klaus Clearwater
Nous ne devrions pas ...
Lowen & Klaus
Le soleil commençait à se coucher tout doucement, mais sûrement sur la ville de Brooklyn. Le coucher du soleil était un spectacle que Klaus appréciait contempler, quand il prenait le temps de se poser. C'est ainsi qu'il se retrouvait près de la fenêtre qu'il avait entrouverte. S'asseyant sur le bord de la fenêtre pour pouvoir être à son aise pour ce moment de contemplation, qui ne durerai que quelques minutes certainement. Pourquoi ? Parce qu'il avait fait une fête, voulant une ambiance festive même si son coeur n'y était pas. Pour félicité son petit frère qu'il allait étudier à l'étranger, sans savoir quand il allait revenir. C'était impossible de savoir quand est ce qu'il reviendrait au pays. Pourtant, il ne devait pas montrer à quel point ça l'affecté personnellement. Il ne voulait pas gâcher cette soirée. Les invités n'allaient pas tarder à arriver et il se devait de les accueillir le plus amicalement possible. Une tâche qui n'allait pas être évidente, mais qu'il appliquerait comme il se doit, en espérant qu'il ne composerait pas une fausse note en cours de route. Une soirée d'adieu se devait être positive. Klaus prit rapidement une douche bien chaude, se lavant convenablement et se parfumant légèrement. S'habillant simplement d'un jean usé bleu et d'un t-shirt gris délavé, réveillant les muscles de son corps attrayant.

Le hall d'entrée commençait à prendre vie. Les nombreuses sonnettes retentirent dans la maison et la soirée allait commencer, elle pourrait durer longuement, car les parents n'étaient pas là et ils étaient donc, libre de festoyer sans limite de temps. Gardant ses cheveux blond mouillé, donnant un certain élan de masculinité à son visage et réveillant un regard bleu encore plus pénétrant et s'assemblant parfaitement avec la couleur de ses vêtements. Une fois, près, c'était le moment d'accueillir les invités et que la soirée commence. Peut être qu'il n'avait pas vraiment le courage, d'être seul avec lui pour lui dire adieu, son coeur pourrait le trahir à tout moment, si jamais il se retrouvait seul avec Lowen, pendant trop longtemps. Il ne voulait rien gâcher, même s'il savait qu'à tout moment il pourrait perdre pied, tellement il était sensible et réceptif envers son frère.

Quelques heures plus tard

Klaus improvisa un jeu d'alcool pour le plaisir des invités, sans vraiment se douter que son frère répondra à cet élan de provocation de son frère aîné. Osant le défier et c'est ainsi qu'il constata que son frère devenant de plus en plus ébriété par l'alcool. Pourtant, il n'avait pas l'intention de lui dire de cesser, car ça serai comme lui montrer qu'il avait perdu et Klaus n'était pas du genre à laisser la faiblesse l'envelopper. C'était un mauvais perdant pour couronner le tout. Une belle demoiselle blonde était à sa compagnie, ils échangèrent amicalement tout en se souriant mutuellement et parlant de la pluie et du beau temps. La jeune femme se rapprochait de lui, essayant d'instaurer un premier flirt, qu'il ne refusa pour le moment, c'était bon enfant et rien d'engageant non plus. Puis, les mains de Klaus caressèrent la longueur des cheveux blonds, mais qui ne paraissait pas aussi attirant que ceux de son frère Lowen. Bien vite son geste avant un goût fade et il savait qu'il ne mènerait à rien Juste à un ennui des plus mortel, ce qu'il voulait éviter ce soir. Heureusement, que la soirée bâtait de l'aile et elle finit par toucher à sa fin, les invités commencèrent à partir. Et il décida de raccompagner la jeune femme jusqu'à son taxi, pour être sûre qu'elle soit en sécurité pour pouvoir retourner chez elle. Tout le monde était parti et il referma la porte sans plus tarder, la fermant à clé comme d'ordinaire. A force d'avancer, tout en commençant à ranger un peu autour de lui, vu que tout était quand même en désordre, mais rien d'insurmontable non plus. Klaus dirigea son regard bleuté vers son frère qui était affalé sur le canapé, n'aimant pas vraiment comment il percevait son comportement. Inquiet, avant tout autre chose pour lui. L'alcool pouvait être une sacrée merde dans votre système si jamais, vous en aviez abusé ou que vous ne supportiez pas véritablement l'alcool. Comme c'était le cas pour Klaus. Ses pas se rapprochèrent de son frère, mais la voix hargneuse de son frère lui glissa le sang et ses mots le touchèrent comme une lame en plein coeur. Qui prenait un malin plaisir à se tortiller dans sa chaire, pour que la douleur soit encore plus vive. Sa colère pouvait se percevoir dans le son de la voix de Klaus, répondant de la même manière à Lowen. - « En quoi ça te concerne sincèrement ? Sache que mes soirées ne se terminent pas toutes, à m'envoyer en l'air comme tu dis. La preuve que tu portes un jugement sur moi mon frère, sans avoir cherché plus loin que ton musot. Comme toujours. Les vieilles habitudes sont tenaces n'est ce pas ? Très irritable même. » -. C'était reparti pour un tour, comme d'habitude les disputes. Observant le cou pâle et élégant de son frère, apparaissant si attirant pour lui, avec simplement deux boutons de défaits, lui faisant presque perdre pied. Son désir de lui bouillonner dans ses veines, comme un volcan sur le point d'entrer en ébullition. - « Je suis aussi chez moi Lowen, je te signale. Si je veux rester ici, c'est ce que je fais. Finalement, après réflexion, j'ai besoin de prendre l'air. » - Hésitant entre aller au balcon ou bien marcher dans les rues pour être le plus loin possible de lui. De son amour et de son désir qui ne cesse de grandir et qui bouillonne au fond de lui. - « T'inquiète pas, d'ici demain, tu ne verras plus mon visage et tu en seras débarrassé et heureux, je présume. » -. Un ton plein d'amertume, tout en commençant en enfiler sa veste en jean usé et datant de loin, qu'importe il s'en fiche. - « Tu sais quoi, tu n'as qu'à décuvé, tiens. Tu devrais de voir aussi débraillé ça ne te ressemble pas, mon frère. » -. Son regard est intense, presque impitoyable, mais son frère à le don aussi, pour éveiller à la fois le bon tout comme le mauvais en lui. D'être sa force tout comme sa faiblesse. Son coeur ou bien le poignard qui lacère cet instrument mécanique. Sortant tout en claquant fortement la porte derrière lui, tenant toujours la poignée sans doute plus longtemps que la normale, voulant à la fois revenir auprès de lui, mais aussi s'en éloigne. Il prend la deuxième option et il commence à traverser l'allée de la maison, parsemé de plusieurs lampadaires. La lune est pleine ce soir, donc les lampadaires ne devraient même pas être allumés. Soupirant fortement, la nuit est calme, il n'y pas de vent et les étoiles brillent merveilleusement. Son coeur lui est brisé et il ne sait pas s'il pourra réparer son mécanisme. Lowen est bien trop dans son coeur, complètement à sa place, qu'il sait qu'il ne pourra jamais l'oublier ou le chasser de son coeur.
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Dim 28 Avr - 19:03
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Anonymous
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Je ne pouvais m'empêcher de rire aux remarques de mon cher frère adoré. Il avait raison en quoi me concernait son activité sexuelle ? Rien que de l'imaginer nu avec cette femme me plongeait un poignard dans le coeur et je ne pouvais m'empêcher de grogner à cette image qui dansait dans ma tête. Klaus était à moi et je ne supportais pas qu'une autre personne puisse poser ses mains sur lui. Si j'avais le courage nécessaire, je lui aurais montré maintenant qu'il m'appartenait et pour toujours. Je l'aurais plaqué contre ce canapé et je lui aurais arraché ce fichu t-shirt gris qui moulait beaucoup trop ses muscles. Indécent vraiment...comment pouvais-je résister à cette tenue ? J'avais tellement envie de le frapper pour le mal qu'il me faisait et il ne s'en rendait pas compte. Ses mots étaient comme des lames de rasoirs qui me parcouraient le corps. Je ne le supportais plus mais je ne pouvais pas m'imaginer partir loin de lui. Et pourtant demain, nous allions être séparé par un océan.

- C'est ça casse toi Klaus, fuis comme d'habitude dès que la situation ne te plait guère. Demain comme tu le dis si bien, tu ne me verras plus et ça sera toi qui sera débarrassé de moi. Ne joue pas au gentil frère, je sais très bien que ma présence t'es insupportable.

Alors que je continuais ma tirade, j'entendis la porte claquer au loin. Il ne m'avait même pas écouté une fois de plus. Je le haïssais. Pourquoi j'avais si mal à cet instant ? Je sentais des larmes qui coulaient abondement sur mes joues, elles ne semblaient plus vouloir s’arrêter. J'avais chaud, de plus en plus chaud et je finis de déboutonner complètement ma chemise, dans l'espoir de m'apporter un peu de fraicheur dans ce brasier qui incendiait littéralement mon cœur ravagé. Mon jean de cuir noir enserrait particulièrement mes reins en cette nuit. Je ne comprenais pas la remarque de Klaus...je m'étais vêtu ainsi pour lui, pour qu'il me remarque au moins une fois. Il n'aimait pas du tout. Au diable son avis, je faisais ce qui me plaisait de toute façon, comme toujours.

Je pris quelques minutes pour y voir plus clair et j'eus enfin le courage de me lever pour aller à sa rencontre. Il devait marcher à l'extérieur de la maison, comme toujours, le long de cette route au clair de lune. Je titubais légèrement alors que je m'enfonçais dans le calme de la nuit à la recherche de sa silhouette épaisse. J'ai du marcher une bonne dizaine de minute avant de le retrouver là, à la hauteur de ce parc d'enfant dans lequel jadis nous jouons tous les deux. C'était le bon vieux temps de l’insouciance, où seul l'amusement et nos rires étaient importants. Pas de disputes en ce temps, juste une très belle fraternité. Je donnerais beaucoup pour revenir à cette époque et le prendre à nouveau dans mes bras, sans risquer de vouloir poser mes lèvres sur les siennes. Je me souviens de ces nuits où j'allais me glisser innocemment dans son lit car j'avais peur du noir. Klaus a toujours été là pour moi.

- Je n'ai pas envie de partir tu sais...Pourquoi tu me détestes autant Klaus ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Dis moi, DIS LE MOI PUTIN !

Je devais faire pâle figure, accroché à un poteau électrique pour ne pas tomber, ma chemise ouverte, mes cheveux débraillés et ses larmes qui menaçaient de tomber une nouvelle fois. Je ne me maîtrisais plus, je ne savais même pas ce que j'étais en train de faire. Je voulais qu'il prenne ses responsabilités, qu'il brise pour toujours ce lien entre nous pour que je l’oublie enfin. Je ne pouvais plus ressentir pareil sentiment pour lui. J'avais beaucoup trop mal...
   
Dim 28 Avr - 23:27
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Klaus Clearwater
LOUP-GAROU
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Nous ne devrions pas ...
Lowen & Klaus
Klaus écoutait la colère de son frère en son égard, mais il n’avait pas la force et encore moins le courage suffisant pour pouvoir lui répondre. Il prenait la fuite, parce que quand ça le concernait, il avait du mal à contrôler ses émotions et au lieu de les lui dévoiler, il préférait prendre de la distance pour ne pas être exposé. La porte se referma fortement derrière lui et il prit une grande inspiration pour essayer de calmer les battements de son cœur et la douleur qui semblait le harceler, sans lui laisser une chance de répit. Les pas du blond avancèrent alors, sans grand but pour tout dire, mais il longeait la route au clair de lune comme il le faisait souvent. Essayant d’avancer et d’éloigner la douleur, c’était sans doute naïf de sa part de penser que marcher, lui permettre de prendre des distances. Il savait que ça ne marcherait pas, qu’il ne pourrait jamais le chasser de son cœur et de son esprit. Il était ancré en lui, en ancre rouge et il savait qu’il ne pourrait pas s’en défaire, dans le fond, il ne voulait pas non plus le faire disparaître de son cœur. Il ne le pourrait jamais et il savait qu’il n’aimerait jamais personne, autant qu’il aime Lowen. Il sait qu’il ne devrait pas, ais l’amour à ses raisons que la raison ignore. Non, vous ne pensez pas ? Il n’avait pas de réponse non plus.

Le parc d’enfant, de leur enfance avec de nombreux souvenirs ou le bonheur était au comble et qu’ils riaient aux éclats. C’était le temps de l’innocence où ils étaient simplement des frères, mais en grandissant leur amour est devenu autre chose de fraternel et il était aussi fautif, de ne jamais avoir été capable de l’éviter. Il s’en voulait, car peut-être que s’il avait fait quelques choses, ils auraient pu éviter ce genre de situation. Il ne sait pas, malheureusement, on ne peut pas revenir en arrière et encore moins, remonter le temps. Décidant de s’asseoir sur un vieux banc, tout en regardant les jeux qui étaient éclairés par les lampadaires qui se trouvaient non loin du parc d’enfant. Le vent soufflait dans ses longs cheveux blonds et en bataille, caressant tout comme le vent pouvait être gênant pour son regard, mais il l’acceptait et il ne cherchait pas à se battre contre le vent. Il n’en avait pas la force, il était comme épuisé et la douleur le rendait amer et froid, il n’arrivait pas à accepter que Lowen allait le quitter. Il lui en voulait de partir et de ne pas rester auprès de lui, comme ils se l’étaient juré quand ils étaient des enfants. Lowen allait rompre cette promesse, il serra fortement ses ongles dans le creux de ses mains, ayant du mal à cacher ses larmes, si le vent n’était pas autour de lui, asséchant ses larmes, elles auraient pu couler sur son visage, en cascade. Il en était persuadé.

Il ne perçoit pas les pas autour de lui, c’est quand il entend sa voix, celle de son frère lui dire qu’il ne veut pas partir. Qu’il se retourne en cachant son chagrin, il a toujours été doué pour cacher ses émotions, mais ce soir, il sent qu’il va avoir du mal à lutter et qu’il va finir par se livrer et à ne plus être dans le fond semblant, comme c’est le cas depuis de nombreuses années. Appuyé contre un poteau électrique, son côté protecteur revient rapidement au galop, avec une grande facilité. Il ne tarde pas à se précipiter vers lui, voyant à quel point il a l’air dépravé, en étant habillé ainsi. Sa chemise déboutonnait, révélant le corps svelte, mais si masculin de son frère, d’une pâleur qui lui a toujours plu, ses abdominaux dessinaient parfaitement. Il résiste, à l’envi de poser ses mains sur son torse. A la place, il reboutonne sa chemise aussi rapidement qu’il le peut, ne laissant que quelques boutons du haut détachés. - « Tu devrais te couvrir plus chaudement, il fait froid dehors. Tu n’as jamais fait attention à ça, Lowen. J’étais toujours là pour m’assurer que tu n’attrapes pas froid… » -. Il espérait qu’il s’en souvenait, lui, c’était le cas, il ne pourrait jamais oublier les moments où il était avec son frère. Il voyait les yeux brillait de Lowen, les larmes qui pouvaient à tout moment tomber. Posant ses mains sur les épaules de son frère, qu’il serre plus fortement qu’il ne le devrait. - « Je ne veux pas que tu partes, mais tu dois partir. Pour toi et tu le sais et tu me connais bien, pour savoir que je te laisserai partir, parce que c’est le mieux pour toi. Tu dois faire ce que tu aimes, et si tu dois partir pour ça, alors tu le feras. C’est tout et aussi simple que ça, Lowen. » -. Serrant un peu moins ses épaules, mais laissant ses mains descendre jusqu’à ses avant-bras, y restant et y prenant congé. Sa voix est grave et fragile aussi bien. - « Je ne te déteste pas. Tu le sais, je t’aime Lowen, tu es mon frère et je t’aimerai jusqu’à ma mort. » -. Oui, il mentait à nouveau, car il ne l’aimait pas d’une manière fraternelle, mais d’un amour sentimental en son égard. Avant de lui renvoyer la question en lâchant ses avant-bras et prenant un peu de distance avec lui, pour son propre bien et pour ne pas montrer à quel point son cœur battait fortement, il avait trop peur que son frère puisse le sentir. - « Et toi, Lowen est ce que tu me détestes ? Tu me hais à présent ? Pourquoi ? Dis-le-moi s’il te plaît. » -. Klaus n’était pas du genre à dire ce genre de « mot » à quelqu’un, mais pour Lowen, il en ressentait le besoin et il ne trouvait pas cela comme une futilité, bien au contraire. - « Tu te souviens quand nous jouions ici ? Toi et moi ? Maman était souvent avec nous, je me souviens de nos rires aux éclats jusqu’à en pleurer de rire… Contrairement à ce soir… Mes larmes sont de chagrin et de douleur… Quelle ironie non ? » -. Décidant de lui tourner le dos, échappant un rire qui avait une intonation d’amertume et d’une pointe d’ironie. Observant le parc de jeu, avant d’observer le clair de lune, celle-ci était ronde ce soir donc la nuit était loin d’être sombre autour d’eux. Klaus avait le cœur brisé et son corps pouvait le montrer, car il ne pouvait pas tout cacher.
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Sam 4 Mai - 0:03
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