Le chasseur d’ombre avait entendu parler du Lux. Apparemment, ça faisait un moment que ce bâtiment existait et il en avait connaissance, juste maintenant. Dans le cadre professionnel bien évidemment et rien de plus, en ce qui le concerne. Ayant eu vent, qu’il y avait pas mal de mouvement et de manifestation, dans ce domaine. Alexander avait consulté rapidement le dossier, sans trop s’attarder sur les détails, voulant éviter de voir certaines images ou pratiques, qui n’étaient pas vraiment son domaine et encore moins, sa tasse de thé. Bref, il avait décidé de s’y rendre seul pour instaurer un échange, une première approche, il se montrerait prudent et il essaierait de se montrer convaincant et concerné. Ce qui n’était pas une tâche évidente, mais ce n’est pas non plus, ce qu’il allait le freiner.

Les connaissances et son identité restaient vagues, alors il devrait faire attention et ne pas se faire un jugement trop hâtif sur la personne, l’homme qu’il était sur le point de « rencontrer ». Le chemin pour s’y rendre, c’était fait sans embûche. Le chasseur d’ombre se trouvait devant la porte, de l’appartement de Daemon. L’ascenseur, enfin le deuxième, il avait réussi à entrer, sans même avoir le temps de signaler sa présence. Il ne commençait pas vraiment bien, la première approche qui était sur le point de se faire. Alexander n’avait pas vraiment le temps, pour regarder tout autour de lui. Qu’un homme, l’hôte plus précisément était devant lui, avec une femme complètement nue, alors que lui ne portait qu’un simple appareillement. Détournant le regard, tout comme son corps, des deux personnes se trouvant dans la pièce. Pourtant, il décida tout de même de lui parler et de lui adresser la parole. Se montrant le plus poliment possible, en espérant que c’était une bonne démarche. - « Je m’excuse de vous interrompre. » -. Il était tout à fait honnête dans le son de sa voix et de ce qu’il se dégageait de son corps. - « Votre ascenseur s’est ouvert de lui-même, j’avais l’intention de signaler ma présence, mais il m’a devancé. » -. C’était la stricte vérité. Le casseur d’ombre resta toujours de dos, jusqu’à attendre, qu’ils soient dans une tenue plus correcte ou non. Il attendait aussi, se demandant ce que l’homme allait bien pouvoir lui dire, avant de poursuivre, si l’échange l’intéressait ou tout bonnement pas. Alexander ne ferait pas prolonger sa présence, si l’homme ne le souhaitait pas. Il n’était pas du genre à s’imposer aux autres. Enfin, surtout, quand ce n’était pas nécessaire, sinon il s’imposait sans hésiter, si c’était inévitable.