Histoire

Ichijou est née dans la ville portuaire de Yokohama qui se trouve dans la préfecture de Kanagawa et qui lui-même se trouve dans la région du Kantô. Cette ville a annoncé la naissance de la demoiselle, il y a maintenant plus de 22 ans. Elle y a grandi et passé ces études dans ce port et par la suite, elle décida d’y terminer ses études d’assistante vétérinaire à Tokyo la capitale du Japon qui peut offrir pas mal de chose si on les cherche bien et si on se donne les moyens d’y parvenir. Ichijou, c’est donné ce moyen et de faire ce en quoi elle croit et qu’elle se passionne. Elle aime les animaux et n’hésite pas à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Elle offre les soins qu’ils ont besoin et les posent dans un refuge pour qu’ils puissent y être adoptés. Elle ne se fait pas de films non plus, elle est au courant qu’elle ne peut sauver tous les animaux. Beaucoup d’entre eux ne survivent pas et ne trouvent tout simplement pas de famille et donc se voit à être malheureusement euthanasié.

Elle a vécu son enfance paisiblement, si elle vivait dans une ville portuaire ce n’est pas pour autant que ses parents étaient des pêcheurs. Son père agent immobilier et sa mère conseillère en banque n’avaient pas trop de problèmes d’argent. Ichijou connaît le « luxe » mais ses parents ne l’ont pas pourri gâté pour autant. On peut dire qu’elle reste noble et sans prétention pour ce genre de sujet.

Durant l’été de ses vingt-deux ans, Ichijou pris pour la première fois l’avion pour des vacances aux Etats-Unis. Elle y partit avec deux de ses amis pour des aventures folles et riches en émotions. Et qui dites-vous de l’émotions et de l’aventure, ils n’en seraient pas déçus ! Arrivé à l’aéroport de Philadelphie, ils prenaient route vers leur hôtel, ils avaient prévu leur voyage de A à Z avec les restaurants, les magasins, les parcs et tout ce qu’il fallait y découvrir. Tout était bien prévu à l’avance, sauf qu’ils n’avaient pas prévu les imprévus…

C’est par une nuit chaude qu’ils avaient prévu de se promener dans un parc de Philadelphie avant de prendre les transports et de terminer par plusieurs journées à New York, la capitale des stars ! Ça ne se rate pas voyons ! Les nuits étaient moins longues et la lune était à son apogée ce jour-là, ils entendaient des chiens, ils ne faisaient pas plus attention à ces hurlements, mais c’est là qu’ils avaient dû y prêter les oreilles attentives et ne pas rester dans les parages. Les heures défilaient et ils ne prêtaient pas attention à leurs montres. Ce n’est qu’à partir de vingt-trois heures qu’ils démarraient pour rentrer à leur hôtel. Les chiens de tout à l’heure déboulaient de nulle part et sautaient juste devant eux. Les babines retroussées et un grondement qui raclait la gorge des « chiens ». La lumière qu’apportait le lampadaire venait éclairer plus clairement la scène. Les trois Japonais étonnés s’écriaient : « Des loups ? À Philadelphie ? ». Dans le groupe d’ami d’Ichijou, il y avait un garçon et une fille, le garçon courageux se mettait devant les deux filles, l’amie prenait peur et commençaient à courir, Ichijou la suppliaient de ne pas partir parce que c’était dangereux et que des loups n’étaient jamais seuls, mais en meute ! Ichijou arrivait près de son amie qui s’étaient brusquement arrêté, hurlait gorge déployée. Elle avait la carotide tranchée et tenait sur ses pieds par le reste de nerfs d’adrénaline qui lui restait, elle s’effondrait quelques secondes plus tard. Le garçon quant à lui ne survivait pas non plus, l’ayant laissé seul, il s’était retourné pour les suivre, mais le loup dont il faisait barrière de son corps pour les filles, lui avait sauté dans le dos.

Ichijou se retrouvaient seul et apeurée, elle pleurait toutes les larmes de son corps et ne savaient plus quoi faire. Elle essayait de mettre en œuvre ce qu’elle avait appris pendant ses cours sur les animaux. Ne pas faire de mouvement brusque et ne pas montrer la détresse qu’elle avait en elle. Elle avait beaucoup de mal à se ressaisir, mais il parvenait malgré elle n’avait d’ailleurs pas ce choix. Soit elle se reprenait, soit elle mourrait en sachant qu’elle pouvait mourir à tout moment tout de même. Elle comptait les loups qu’elle voyait, elle en débusquait pour l’instant trois. Celui qui a tué le garçon derrière, l’autre devant elle et un autre embusqué dans les buissons qu’elle pouvait entendre prêt à bondir. Elle entendait un bruit au loin qui faisait diversion puisque les loups s’étaient retournés vers ce bruit également, celui embusqué sautait sur la jeune fille et la mordait au flan. Propulsé par le bond du loup elle se relevait par la seule force de sa peur et de la motivation à survivre. La pauvre se croyait dans un film d’horreur, ou elle avait peu de chance de s’en sortir. Elle courrait comme jamais et dépassait grandement ses limites ! Un loup hurlait et la peur l’envahissait encore plus. S’il hurlait cela voulait dire, qu’il appelait les autres et ça ne s’était pas bon pour elle. Elle apercevait une cabane de jardinier et manque de pot, il est fermé hermétiquement avec un gros cadenas ! Elle ne perdait pas plus de temps à l’ouvrir et recommençait à courir, c’était le plus logique pour elle. La demoiselle suivait encore et toujours les lumières de la ville, mais ça devenait de plus en plus dur pour elle de courir, Ichijou perdait trop de sang et la tête commençait doucement à valser.

On ne savait ni de Eve ou d’Adam, la voiture qui apparaissait pour sauver la jeune fille en détresse était arrivé. Peut-être les cris dont elle avait perdu le souffle depuis tellement longtemps. Il l’embarquait rapidement, mais avant cela, il sortait de sa poche un fusil et tirait dans les airs, se bruit strident les arrêtaient et les loups émettaient des sons de protestations, mais n’avançaient plus. Le regard perçant de l’homme les dissuadait d’avancer plus. Et de plus, les regards de plusieurs loups se posaient sur l’arme en question et prenaient le chemin inverse qu’ils avaient pris pour chasser la jeune fille. Le jeune homme en question ne l’emmenait pas vers un hôpital, mais chez lui. Il la déshabillait et regardait le désastre que les loups avaient fait. Une morsure profonde sur le flanc de la demoiselle, de multiple lacération sur les jambes, cuisses et bras. Il se demandait si elle y survivrait à ses blessures. Il soignait donc Ichijou et s’occupaient de bander ses bandages.

La petite japonaise voulais absolument voir si ses amis avaient survécu, le jeune homme l’en empêchait et de plus, Ichijou avait peine à faire quelques pas. Il lui tendait alors à contre cœur un journal qui datait maintenant d’une semaine. En le parcourant, elle le fixait de ses yeux noisette et des larmes perlaient le long de ses joues. « Deux corps inertes lacérés et dévoré retrouvés dans le parc de Philadelphie ». Plusieurs fois, la demoiselle perdait connaissance et son cœur lâchait, l’Américain lui tentait désespérément de la sauver et la réanimant. Ce ne fut qu’a la septième fois qu’il se disait que s’en était fini et qu’il ne pouvait rien faire de plus pour la sauver la prochaine fois que cela arriverait. Cela faisait maintenant un cycle de lune que le massacre s’était produit, Ichijou avait tenu bon et reprenait petit à petit des forces. Ce n’est que début août ou la nuit la plus horrible allait débuter pour elle.

Une douleur la lançait de plus en plus, le jeune homme ne sachant trop que faire, l’enfermait dans une pièce sans fenêtre à double tour et cadenacé. Elle hurlait presque à la mort, ses muscles se tonifiaient, ses articulations se courbaient, son visage s’allongeait et les poils poussaient à une vitesse fulgurante. La douleur que procurait cette transformation était sans nom, tant bien que la douleur, faisait tanguer la pièce. Derrière la porte, il attendait sagement que la nuit passe en faisant soin qu’elle ne puisse quitter cette pièce et faire du mal à d’autre personne comme ses amis dans son cas à elle.

Après qu’elle finissait de gronder et de frapper la porte, il regardait au travers de la fenêtre et vu que le soleil se levait. La nuit arrivait à son terme et elle devait à nouveau être de forme humaine. Effectivement,il l’avait prise à bras et la plongeait dans un bain et la nettoyait du sang qu’elle avait sur elle. La transformation l’avait mise dans un tel état… Il regardait les blessures qu’elle avait reçues il y a un mois et sans surprise, elle n’avait plus aucune trace… À son réveil, il lui expliquait tout ce dont elle devait savoir pour survivre parce que les chemins allaient prendre un tournant différent et ce séparé ici. Une fois partie, elle ne savait pas si elle devait repartir au Japon ou si elle devait rester ici aux Etats-Unis et ce trouvé une meute comme il lui avait conseillé. Elle ne savait pas du tout quoi faire, elle voulait terminer ses études, mais en même temps, elle ne savait pas comment elle allait réagir avec les prochaines lunes… Que faire ??