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Forum basé sur la série Shadowhunters & The mortal instruments de Cassandra Clare
 
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Tirer le vampire de sa tanière ~ PV Simon
Isabelle Lightwood
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Isabelle Lightwood
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Tirer le vampire de sa tanière

D
epuis le début de toute cette histoire, tout allait mal. Clary était morte, bon sang ! Comment était-ce possible ? Elle qui avait tant fait pour nous, elle qui nous avait fait prendre conscience de tellement de choses, voilà qu'elle n'avait pas survécu. C'était un accident, un terrible accident, rien de plus. Simon avait eu le malheur d'hériter d'une marque qui était supposée l'aider à tuer Lilith, cadeau de la Reine des Fées. Mais c'est Clary qui en avait fait les frais, son corps lui-même n'avait pas été retrouvé. C'est, en quelque sorte, la marque de Simon qui avait tué la rouquine. Son meilleur ami, sans le vouloir en plus, l'avait assassinée.

Je ne lui en avais jamais voulu. Simon était une personne sincère avec Clary, il ne lui aurait jamais fait le moindre mal volontairement. Il avait eu une malédiction, du moins c'est comme ça qu'il devait le voir, et cette foutue marque l'avait rendu plus ou moins coupable de la mort de notre amie. Enfin, personnellement, je ne l'avais jamais considéré comme un assassin, parce qu'il n'en était pas un. Toujours, à chaque moment, il avait été là pour elle, jamais il n'avait tenté de lui faire le moindre mal, alors il était inconcevable qu'il soit considéré comme un assassin. Et en plus, je l'appréciais vraiment trop pour lui en vouloir de quoi que ce soit. Et depuis cet incident, il avait disparu de la circulation.

Et je m'inquiétais, il ne faut pas le cacher. J'appréciais le diurne, je dirais même que je l'adorais, et je voulais voir comment il allait. Alors c'est pour ça que je pris la direction de son appartement, en cette belle mâtinée ensoleillée. J'avais, comme souvent, une tenue des plus sensuelles. En cuir, noire, avec mon fouet enroulé autour de mon poignet droit et mon poignard séraphique à la taille. Je marchais d'un pas déterminé en direction de chez lui, tout en restant attentive à ce qui m'entourait. J'arrivais assez rapidement chez lui, et je frappais à la porte. Comme je m'y attendais, je n'obtins pour seule réponse qu'un pesant silence. Alors j'ouvrais la porte, qui n'était pas verrouillée.

Il faisait tout noir chez lui, c'était prévisible. Je me fiais à mon instinct de Chasseuse pour trouver sa trace. Je m'approchais de lui, sans un mot, l'observant avec une profonde empathie. J'allais m'asseoir près de lui, posant ma main sur son bras. Puis je murmurais :

Simon...

Je n'arrivais à rien dire de plus, cela n'était pas nécessaire.


Ven 19 Avr - 17:52
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Tirer le vampire de sa tanière
Izzy & Simon

La culpabilité était sans doute l’une des pires choses qu’on pouvait ressentir. Simon s’en voulait énormément pour ce qui était arrivé à Clary. Convaincu que sa meilleure amie était morte à cause de lui, il s’était tout simplement isolé, quittant rarement son appartement et passant le plus clair de son temps à se morfondre ou à essayer de se changer les idées devant un jeu vidéo. Tout semblait toujours si simple dans les jeux. Il y avait des gentils et des méchants. Il fallait vaincre les méchants et même si les personnages traversaient parfois des épreuves difficiles, ils parvenaient toujours à gagner. La vraie vie n’était pas si simple. Quoique. Il y avait également des personnages importants qui pouvaient mourir dans certains jeux. Non, il n’avait pas déjà versé une larmichette ou deux devant une scène trop émotionnelle. Tout au fond de lui, il savait pourtant que ce n’était pas vraiment de sa faute. Ce n’était pas comme s’il était capable de contrôler la marque, ce n’était pas comme s’il avait voulu provoquer cette explosion lorsque Lilith l’avait attaqué. Et pourtant, la culpabilité ne le quittait pas. Il revivait sans cesse cet instant tragique, rejouant la scène dans sa tête, essayant de trouver une solution. Ça ne servait à rien, il le savait. Ça ne changerait rien. Mais c’était plus fort que lui. Alors, sa vie sociale en avait pris un sacré coup, même s’il s’était tout de même aventuré dehors quelques fois. Il était aussi passé à l’institut, dans l’espoir de trouver des réponses concernant la marque et un moyen de la retirer. Il était néanmoins rentré bredouille. Et surtout, il avait tout fait pour ne pas croiser les autres. Les amis de Clary, les siens aussi. En quelque sorte. Alec. Jace. Izzy. Surtout Izzy. Il pensait souvent à elle sans pour autant franchir le pas et la contacter ou aller la voir.

Il poussa un soupir, vautré dans son canapé, sa manette entre les mains, le regard rivé sur sa télé qui indiquait un bon gros « Game Over » depuis plusieurs minutes. Il était perdu dans ses pensées et n’avait même pas réalisé que la partie était terminée. Nouveau soupir. Il balança la manette plus loin et éteignit la télé, restant assis dans le noir. Il ne pouvait pas continuer ainsi, il le savait. Mais il n’arrivait pas à trouver la force d’avancer. Il avait beau sourire, voire rire devant les gens qu’il croisait, le cœur n’y était pas vraiment. Pourtant, il avait récemment retrouvé un ami d’enfance, mais rien n’avait plus la même saveur. Il pensait passer une énième journée à broyer du noir, mais quelqu’un semblait en avoir décidé autrement. Il entendit la porte s’ouvrir, se faisant bêtement la réflexion qu’il aurait dû la verrouiller, mais il ne bougea pas pour autant. Il savait que c’était Izzy. Le bruit de ses pas, sa démarche, son parfum… il la reconnaîtrait entre mille, n’importe où. Mais encore une fois, il ne bougea pas. C’était comme si son corps refusait d’obtempérer. Ou alors, il avait simplement l’impression d’être dans un rêve éveillé, de ne pas vraiment être là. Mais cette main sur son bras, il la sentit. Cette voix qui prononçait son nom, il l’entendait clairement. Elle était vraiment là. Il cligna des yeux et sortit de sa léthargie, croisant le regard de la jeune femme, un regard doux, sans aucune once de colère ou d’accusation. « Izzy… ? » Il ne voulait pas qu’elle le voie comme ça, il était pathétique, pitoyable. Sans compter le fait que son appartement était en bazar et qu’il aurait certainement besoin non seulement d’un coup de rangement, mais aussi d’être aéré.

Il garda le silence quelques instants, détournant le regard lorsqu’il sentit soudain des larmes lui monter aux yeux. C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas les retenir. Le regard d’Izzy était bien trop compatissant. Il ne méritait pas ça. Il ne le méritait pas. « C’est…ma faute. Je l’ai tuée. Je l’ai… » Il s’interrompit et se prit le visage entre les mains. Bon sang. Bon sang ! Pourquoi était-elle venue ? Il ne voulait pas lui offrir ce spectacle pitoyable. Réveille-toi, Simon ! Comme si ces mots avaient eu l’effet d’un électrochoc, il se leva d’un bond et commença à ranger les fringues et autres trucs qui traînaient à vitesse grand V, puis il ouvrit les volets et les fenêtres en grand, non sans plisser les yeux et râler un coup lorsqu’il fut ébloui par le soleil. Et puis, il reprit place aux côtés d’Izzy. Tout le processus avait pris à peine quelques secondes, mais ça lui avait paru une éternité. « Désolé. Désolé ! J’ai honte de t’avoir accueillie comme ça ! Je… » Il se tut. Qu’est-ce qu’il était en train de faire au juste ? « Qu’est-ce que tu fais là, au fait ? » Allait-elle lui balancer des reproches à la figure ? Elle n’avait certes pas l’air en colère, mais on ne savait jamais.


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Ven 19 Avr - 22:58
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Isabelle Lightwood
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Isabelle Lightwood
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Tirer le vampire de sa tanière

I
l était dans un état léthargique. Comme j'aurais pu m'y attendre, en même temps, vu qu'il se sentait très probablement coupable de la mort de Clary. J'ignorais encore combien de fois il avait pu se répéter ces mots, combien de fois il avait pensé à la vie qu'elle aurait pu avoir s'il n'avait pas eue cette marque, mais cela se lisait sur son visage : il allait mal. Il avait besoin d'autre chose, besoin de penser à autre chose qu'à ça, mais j'imaginais bien qu'il n'y arrivait pas. Moi-même j'aurais été dans le même état s'il s'agissait d'Alec ou de Jace. Et pourtant, aujourd'hui, je devais lui permettre de passer à autre chose, de se changer les idées. Il en avait besoin.

J'avais naturellement posé ma main sur son bras, pour le sortir de ses pensées. Un contact simple, qui pourtant m'électrisa. J'avais simplement murmuré son nom, d'une voix douce et dénuée de toute colère. Je n'étais pas en colère, je ne lui en voulais pas pour l'accident, il n'était pas coupable. C'était un accident, un terrible accident, qu'il n'avait sans aucun doute pas voulu. J'avais bien compris sa détresse, mais il fallait qu'il sache qu'il n'était pas seul, que jamais il ne le serait, et que je ne lui en voulais pour rien du tout. C'était nécessaire, sinon il sombrerait encore plus et dieu sait comment il finirait. Je n'osais même pas l'imaginer, c'était bien trop dur.

Izzy… ?

Il m'avait reconnue, alors il allait encore à peu près bien. Enfin, si bien voulait dire qu'il n'avait pas sombré dans une folie furieuse, évidemment. Contrairement à ce que je pensais, il ne se jeta pas dans mes bras, mais il ne me repoussa pas non plus. Il se contenta de détourner les yeux, la pénombre ne me permettant pas de comprendre pourquoi il faisait ça. J'avais toujours eu envers lui une grande compassion, et encore plus aujourd'hui. Il s'en voulait, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais ce n'était pas de sa faute. Je voulais qu'il le comprenne, personne n'était là pour lui en vouloir, pour lui faire des reproches, et je couperais la langue du premier qui oserait.

C’est…ma faute. Je l’ai tuée. Je l’ai…

Avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit, son visage fut masqué entre ses mains. Il s'en voulait, bon sang, mais il n'avait pas l'air de l'accepter. Accepter qu'il n'avait rien fait de mal, qu'au fond il n'était pas coupable. C'est pour ça que j'étais venue, pour lui prouver qu'il n'était pas solitaire, et que je ne lui en voulais pas. Je savais que mes frères auraient un point de vue différent, puisque nous n'avions pas toujours le même avis, mais cela ne m'importais pas. Je me fichais de ce qu'ils pensaient, j'avais simplement envie que Simon se sente soutenu, enfin. Soudainement, il se leva, rangea son appartement et ouvrit même les rideaux et les fenêtres. Je restais immobile. Trois secondes s'étaient écoulées.

Désolé. Désolé ! J’ai honte de t’avoir accueillie comme ça ! Je… Qu’est-ce que tu fais là, au fait ?

Je restais silencieuse quelques secondes, le laissant se remettre de ses émotions. Comme quelqu'un qui sortirait d'un profond coma, il devait avoir perdu la notion de certaines choses. Puis, une fois que cinq secondes furent passées, je me décidais à répondre calmement :

Tu n'a pas à avoir honte, Simon. C'est un détail, on s'en fout de ton appartement. C'est pas pour ça que je suis venue. Je suis ici parce que je m'inquiétais de ne plus avoir de nouvelles... Tu me manques.

Cet aveu, bien plus direct qu'il ne paraissait, me fit louper un battement de coeur. En effet, depuis cet accident, Simon me manquait terriblement. J'avais tout le temps envie de le voir arriver par la porte de l'Institut, même si c'était tout penaud, mais cela n'arrivait jamais. Je finis par me rapprocher de lui, ma cuisse venant se coller à la sienne. J'étais légèrement de biais, afin de pouvoir l'observer, et je murmurais :

Tu n'a rien fait, Simon. C'était pas de ta faute. Et tu n'es pas tout seul, je suis là pour toi...

Je posais une main sur sa jambe, simplement en signe de réconfort. J'avais tellement envie de l'aider...


Ven 19 Avr - 23:30
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Tirer le vampire de sa tanière
Izzy & Simon

Simon avait honte. Honte qu’Izzy le voie dans un tel état, honte qu’elle voie son appartement dans un tel état, honte aussi de l’avoir quelque peu rayée de sa vie pendant quelques jours. Ou semaines ? Il avait du mal à garder le fil du temps. Il y avait la culpabilité aussi, cette maudite culpabilité qui le rongeait de l’intérieur et qui le changeait en quelqu’un qu’il n’était pas. Simon était censé être ce mec toujours de bonne humeur, joyeux, maladroit, celui qui racontait des blagues idiotes, celui qui jouait de la guitare ou qui chantait…Bref, rien à voir avec la loque humanoïde qu’il était actuellement. Les rares fois où il était sorti, il avait eu l’illusion que tout allait bien l’espace de quelques instants, mais la réalité l’avait bien vite rattrapé. Pourquoi ne pouvait-il pas revenir en arrière ? En fait, il ne s’était tellement pas attendu à voir la jeune femme qu’il avait mis un petit temps avant de réaliser et…de paniquer. Néanmoins, ça avait au moins le mérite de l’avoir réveillé un peu, de l’avoir sorti de cette léthargie dans laquelle il s’était lui-même plongé sans s’en rendre compte. Alors oui, il avait rangé son appartement en désordre à la va-vite, mais il ne se voyait vraiment pas accueillir Izzy dans un taudis pareil. Oui, bon. Il exagérait sans doute un peu, mais il avait sans doute peur de faire mauvaise impression. C’était ridicule. Vu les circonstances, qui pourrait lui en vouloir d’avoir un appartement en bordel ? Mais c’était Izzy. Et Izzy occupait une place très spéciale dans son cœur et sans doute encore plus spéciale qu’il ne le croyait et qu’il ne voulait se l’admettre.

Une fois qu’il eut quelque peu repris ses esprits, il ne put évidemment s’empêcher de s’excuser auprès d’Izzy dont la réponse se fit attendre quelques secondes, des secondes qui parurent durer une éternité. Néanmoins, il ne s’était pas attendu à ça. En fait, il ne savait pas à quoi il s’était attendu, mais pas à ça. Certainement pas. Malgré lui, il sentit quelque chose d’étrange, d’inexplicable. Pire, ça lui faisait même plaisir de savoir qu’Izzy s’était souciée de lui et que…merde ! Elle venait de dire qu’il lui avait manqué. Mais en même temps, c’était normal, non ? Ils étaient amis, ils avaient toujours été là l’un pour l’autre et finalement, ça n’avait pas changé. Elle était encore là, alors qu’il n’allait pas bien, alors qu’il avait besoin de soutien, qu’il avait besoin d’être rassuré, même s’il ne voulait pas l’admettre. Depuis l’incident, il n’avait cessé de se dire qu’il valait mieux pour tout le monde qu’il garde ses distances, qu’il minimise le risque de faire du mal à quelqu’un d’autre. Mais ce n’était pas une vie et il le savait. « Tu…Tu me manques aussi. » Il détourna le regard, gêné. Il ne s’était pas rendu compte à quel point elle lui avait manqué, à quel point ça lui avait simplement manqué d’être en présence de quelqu’un d’autre. « Je suis désolé de t’avoir inquiétée. Je ne voulais pas. Je croyais qu’il valait mieux que je m’isole. Pour ne plus faire de mal à qui que ce soit. » Maintenant qu’il prononçait ces mots à voix haute, il se rendait compte du ridicule de ce qu’il disait.

Lorsqu’Izzy se rapprocha un peu de lui, il se figea. Il ne savait même plus quoi ressentir à cet instant précis, mais il était sûr d’une chose : la présence de la jeune femme lui faisait du bien. Il sentit le contact de sa main sur sa jambe, il entendit sa voix compatissante tenter de le rassurer. Il n’en fallut pas plus pour qu’il se jette presque dans ses bras. Il avait besoin de ce contact. De son contact. Il laissa couler une larme silencieuse le long de sa joue tandis qu’il était contre elle, sentant la chaleur de son corps contre le sien, entendant son cœur battre dans sa poitrine et son sang circuler dans ses veines. Il sentait son parfum, ce parfum si familier. Et finalement, il parvint à se calmer, à reprendre un peu ses esprits. Il ignorait combien de temps il était resté comme ça, mais le temps semblait vraiment s’être arrêté. Il finit par se défaire lentement de l’étreinte, puis il adressa un petit sourire à la jeune femme. « Merci, Izzy. Merci d’être là pour moi à chaque fois. » Et c’était le cas de le dire. Depuis qu’ils se connaissaient, elle avait toujours été présente pour lui. Au début, elle semblait même avoir pris l’habitude de lui sauver la vie. Puis de le réconforter. Comme lorsqu’il avait mordu sa sœur et qu’il avait dû faire oublier à sa mère qu’il était un vampire. Sans Izzy, il aurait probablement eu du mal à surmonter cette épreuve. Mais cette épreuve-ci était pire encore. Pouvait-elle vraiment le sortir de son désarroi, cette fois ?


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Lun 22 Avr - 23:48
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Isabelle Lightwood
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Isabelle Lightwood
Tu…Tu me manques aussi.

Cet aveu me fit chaud au coeur. Moi qui adorais le vampire, peut-être trop par rapport à ce qu'il fallait réellement, je sentis mon coeur louper un battement. J'avais eu chaud, d'un coup, quand il avait dit ça. Mais pourtant, Simon était un ami, simplement, alors je ne comprenais pas. Il détourna alors les yeux, sans doute lui-même gêné de ce qu'il venait de dire. La situation était embarrassante, je savais, mais sans que je n'en sache la cause réelle. Peut-être que c'était tout simplement à cause du fait qu'on échangeait ce genre de mots alors que Clary était morte il y a peu, allez savoir... Même si je me doutais que ça avait un rapport avec mon battement de coeur que j'avais loupé.

Je suis désolé de t’avoir inquiétée. Je ne voulais pas. Je croyais qu’il valait mieux que je m’isole. Pour ne plus faire de mal à qui que ce soit.

J'étais toujours tactile, comme j'avais toujours été, et ma main se posa sur sa cuisse. Rien de sexuel, non, ni même de sous-entendu, mais bel et bien un geste de réconfort. Il le comprit instantanément, se blottissant dans mes bras comme un enfant l'aurait fait. Aussitôt, je refermais mes bras autour de lui, le serrant contre moi pour lui faire un câlin. Je sentis, alors que je passais une main sur sa joue, une larme venir finir sa course sur ma main. Il pleurait. Je ne dis rien, il avait besoin d'extérioriser ce qu'il ressentait, et pleurer n'avait rien de honteux. Je le laissais donc vider son stock de larmes, restant aussi câline que possible. Il en avait besoin, il allait mal, c'était compréhensible.

Merci, Izzy. Merci d’être là pour moi à chaque fois.

Il s'était finalement détaché de mes bras, après un petit moment de tendresse. Il avait l'air réellement reconnaissant, alors que je ne faisais rien de surnaturel. Je l'observais quelques secondes, sentant en moi que quelque chose ne tournait pas rond. Pourquoi, alors que la situation était triste et tendue suite au départ de la rousse, j'avais envie de sentir le corps du vampire contre le mien ? Pourquoi je voulais ses lèvres, ses mains, tout de lui ? Aucune idée... Je ne comprenais pas, j'avais envie de lui, alors que ce n'était pas le moment. Mais qu'à cela ne tienne, je décidais qu'il était temps d'avancer et de me lancer. Je me glissais alors comme un chat sur les cuisses du vampire, avant de l'embrasser.
Mar 23 Avr - 22:45
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Tirer le vampire de sa tanière
Izzy & Simon

Ils n’avaient pas besoin de parler davantage, d’échanger des mots inutiles. Ils se comprenaient, il y avait quelque chose d’indéniable entre eux, quelque chose d’inexplicable aussi. Sans doute que ce quelque chose était déjà là depuis le début, depuis le tout premier jour où ils s’étaient rencontrés. Peut-être. Mais aucun d’eux ne semblait s’en être vraiment rendu compte à ce jour. Parfois, on ne voyait pas ce qu’il y avait juste en face de nous, parfois, on se compliquait la tâche, on cherchait partout sauf tout près de nous. Simon s’était presque juré de ne plus s’engager dans aucune relation depuis sa rupture avec Maia. De toute façon, il avait la tête ailleurs. L’amour n’était pas du tout sa priorité, il arrivait probablement même en dernière position. Et pourtant. Izzy était là, elle était là pour lui comme à chaque fois. Elle tentait de le réconforter comme elle le faisait si bien. Pas besoin de grandes discussions. Un regard, un geste, une simple main posée sur sa jambe pour lui faire comprendre qu’elle était là, qu’elle ne le jugeait pas, qu’elle ne lui en voulait pas, qu’elle ne le tenait pas pour responsable de ce qui s’était passé. Il sentait carrément un poids disparaître peu à peu de ses épaules, de son cœur. Il s’était bêtement isolé, il avait évité ses proches, il s’était même bêtement dit qu’il était tout seul, finalement. Non. Il ne l’avait jamais été. Et quand il pensait au souci qu’il avait dû causer à Izzy, il ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir. Il s’était excusé, mais est-ce que ça suffirait ? La jeune femme ne disait plus rien, le laissant extérioriser sa peine.

Il était bien là, contre elle, dans ses bras. Finalement, il se rendait compte qu’à cet instant précis, elle était la seule à pouvoir le comprendre, la seule à pouvoir le faire se sentir mieux – rien qu’un peu. Ses bras semblaient toujours avoir un effet particulier, apaisant. Alors, il y resta un long moment, laissant libre cours à son chagrin. Il savait qu’il n’avait aucune honte à avoir avec elle. Elle l’avait déjà vu dans des situations bien plus gênantes et elle était pourtant toujours là, toujours fidèle au rendez-vous. A ses côtés. Lorsqu’il se détacha finalement d’elle, il la remercia, un petit sourire aux lèvres. Oui, il se sentait déjà mieux. Peut-être pourrait-il surmonter cette épreuve finalement. Si elle était à ses côtés, il y arriverait. Il remonterait la pente, même si ce serait difficile. Il resta un instant silencieux, son regard se perdant dans celui d’Izzy. Pourquoi elle ne disait rien ? C’était gênant. Il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas les longs silences, surtout là. Surtout avec elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de comprendre ce qui se passait, il se retrouvait avec la jeune femme sur lui et…en train de l’embrasser ?! Simon répondit pourtant à ce baiser totalement inattendu, glissant ses mains dans le dos d’Izzy. Il ne comprenait pas ce qui se passait, il ne comprenait même pas pourquoi il répondait. D’ailleurs, lorsqu’il réalisa pleinement ce qui était en train de se passer, il rompit soudainement le baiser et fixa Izzy avec des yeux ronds. « Qu’est-ce que tu fais ?! Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce qu’on fait ?? » Il ne savait pas quoi faire ni comment réagir. A cet instant, il ne pensait plus à Clary au moins. Ni à sa maudite culpabilité. Il était juste assis là comme un con à fixer Izzy d’un air totalement perdu. Pourtant, n’en avait-il vraiment jamais eu envie ? Sans doute que oui. Très certainement, même. Il ne s’était toutefois pas imaginé les choses comme ça.

Et puis, soudainement, il se mit à paniquer. Il repoussa doucement Izzy et se leva d’un bond, fuyant à l’autre bout de la pièce avant de bêtement y faire les cent pas. Qu’est-ce qui venait de se passer ? Izzy l’avait embrassé. Et il avait répondu. Il en avait eu envie, c’était évident. Alors pourquoi paniquait-il à ce point ? Il commença à marmonner tout seul dans son coin, se posant évidemment encore trop de questions. Est-ce qu’elle avait fait ça juste pour tenter de le réconforter ? Pour lui faire oublier son désarroi ? Non. Elle n’était pas comme ça. Elle ne ferait pas ça juste pour qu’il se sente mieux. Il finit par s’arrêter, osant enfin regarder la magnifique brune. « Je… » Du nerf, Simon ! Ne te ridiculise pas plus que tu ne l’as déjà fait ! Il déglutit péniblement et prit une profonde inspiration avant de reprendre la parole. « Désolé, je… j’ai été surpris. Je ne savais pas que tu…enfin… je… Oh et puis merde ! » Il s’embrouillait encore tout seul, alors mieux valait qu’il se taise, sans doute. Alors, il revint vers Izzy et l’embrassa. Chacun son tour. Il passa une main dans ses cheveux, approfondissant le baiser. Cette fois, pas question de paniquer. Il le voulait, il en avait envie. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il esquissa un petit sourire gêné. « Je…En fait… je crois que ça fait un moment que j’en avais envie. Désolé d’avoir paniqué. Je m’y attendais pas. » C’était le moins qu’on pouvait dire !

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Jeu 25 Avr - 2:18
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Isabelle Lightwood
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Isabelle Lightwood
Qu’est-ce-qu’il me prenait ? Je venais littéralement de me glisser, comme une féline, contre son corps, assise à cheval sur ses jambes, sans aucune gêne. Et je l’avais embrassé, un baiser qui signifiait à mes yeux bien plus qu’un simple réconfort. J’avais eu envie de faire ça, de pouvoir enfin poser mes mains sur son torse, de sentir ses lèvres frôler les miennes, puis les capturer dans un baiser torride. C’était bien plus qu’un baiser, c’était un aveu silencieux. Je le savais, mon coeur le savait, mais je ne l’avouais pourtant pas. J’avais aimé qu’il me laisse le toucher, alors j’avais laissé mon corps agir sans réfléchir.

Il avait l’air surpris, mais il me rendit mon baiser. Ses lèvres étaient parfaites, je n’avais pas envie de m’en détacher. Ses mains se perdirent dans mon dos, et je glissais les miennes sur ses épaules. Je prenais un peu mes aises, si l’on puis dire, mais je ne m’étais pas sentie aussi vivante depuis la mort de Clarissa. Non pas que je m’en réjouissais, bien au contraire, j’avais simplement besoin et envie de céder à l’appel silencieux de Simon. Enfin, j’avais envie de rester comme ça pendant des heures, à simplement profiter de ces baisers si doux, si tendres, si désirables… Mais tout finit par basculer quand il le rompit, et demanda :

Qu’est-ce que tu fais ?! Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce qu’on fait ??

Je le regardais, assez surprise, sans rien ajouter, ni même répondre. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi Simon réagissait ainsi, alors que même pas une minute auparavant il était en train de m’embrasser. Et il avait l’air perdu, je ne savais pas du tout pourquoi. Est-ce-qu’il se demandait s’il en avait vraiment envie ? Est-ce-que j’étais allée trop vite ? Est-ce-que je m’étais fait des idées ? Je dois avouer que là, c’est moi qui ne savais plus quoi penser de cette situation. Non, bien sûr, je ne regrettais absolument pas de l’avoir embrassé de la sorte. Mais pourquoi il s’était replié ainsi, alors qu’on était plutôt bien ?

Ses mains se posèrent sur mon corps, venant alors me descendre de ses jambes. Par réflexe, je me remis debout. L’entraînement d’une Shadowhunter, c’est utile dans toutes circonstances, apparemment… Puis il s’éloigna à l’autre bout de la pièce, comme à chaque fois qu’il était gêné. C’était une chose que j’avais remarqué, sa façon de se mettre à tourner en rond dans un coin quand il se sentait mal à l’aise. J’avais donc fait une boulette en l’embrassant, malgré le fait qu’il m’ait en premier lieu rendu mon baiser ? Je ne prononçais aucun mot, assez déçue de cette réaction. Puis il se mit à parler :

Désolé, je… j’ai été surpris. Je ne savais pas que tu…enfin… je… Oh et puis merde !

Je gardais les bras ballants le long de mon corps, ne sachant alors plus vraiment où me mettre. Je devrais partir et le laisser tranquille, non ? Je n’en avais pas envie. Je n’eus même pas le temps de faire le moindre mouvement qu’il était déjà revenu à moi. Presque par automatisme, je plongeais mon regard dans le sien, montrant sans filtre mon désarroi et ma surprise. Mais sans doute ne le vit-il pas, vu qu’à peine fut-il en face de moi que ses lèvres revinrent se poser sur les miennes. Et il m’embrassa alors, sans se retenir, effaçant tous mes doutes et toutes mes interrogations. Il en avait autant envie que moi.

Si moi j’avais été douce et tendre, il se montra bien plus audacieux. Sa bouche était délicate, certes, mais le baiser s’approfondissait de plus en plus, une de ses mains venant se perdre dans mes cheveux couleur ébène. Je n’en attendais pas moins de lui, qui avait l’air si timide et pudique en apparence. Ma main droite plongea aussi dans sa chevelure, griffant doucement sa peau, tandis que la seconde glissait dans son dos. Et, bien entendu, je ne rompis pas ce baiser si sensuel et tentateur. Au contraire, depuis le temps que j’en avais envie, je comptais bien en profiter au maximum. Cependant, il s’éloigna une nouvelle fois :

Je…En fait… je crois que ça fait un moment que j’en avais envie. Désolé d’avoir paniqué. Je m’y attendais pas.

Un fin sourire s’afficha sur mon visage, avant que je ne le pousse doucement en arrière. Je le fis basculer sur son lit, en position assise, revenant prendre la même place qu’auparavant. J’avais bien l’intention de ne pas le laisser filer, maintenant qu’il avait admis ce qu’il en était. Mes lèvres retrouvèrent les siennes pour un baiser très chaste, puis je me décidais à parler :

C’est pas grave, Simon… Maintenant que tu as admis que tu en avais envie, il ne devrait plus y avoir de problèmes, n’est-ce-pas ?

Je caressais doucement sa joue avec mon pouce, venant de nouveau l’embrasser. J’étais tellement heureuse de ce qu’il se passait. Je finis par glisser mes mains sous son haut, avec délicatesse et douceur, prenant bien soin à ne pas le brusquer. Mon but n’était pas de le mettre mal à l’aise, c’était même tout le contraire. La pulpe de mes doigts découvrait cette peau si douce et si parfaite, alors que je me posais intérieurement la question de savoir si c’était la meilleure chose à faire. Mais, bien loin de me soucier de ce que je devrais faire ou non, je préférais me laisser aller à cette envie qui grandissait en moi.
Jeu 25 Avr - 14:02
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Tirer le vampire de sa tanière
Izzy & Simon

Simon avait paniqué, comme il le faisait si souvent. Il avait été pris de court, ne s’étant pas du tout attendu au geste d’Izzy. Du coup, il s’était éloigné, alors qu’au fond, tout ce dont il avait envie, c’était ça. Passer du temps avec la jeune femme, l’embrasser et bien plus encore. Son attirance pour elle existait sans doute depuis la toute première fois où il avait posé les yeux sur elle, même s’il n’avait évidemment pas voulu se l’admettre. Après tout, il avait eu deux autres relations avant de réaliser que celle que réclamait son cœur avait toujours été juste à côté de lui. Il ne s’était pas du tout imaginé que ça arriverait comme ça, de cette façon, alors qu’il était totalement désespéré et rongé par la culpabilité. Certaines personnes se laissaient aller de la sorte pour se sentir un peu mieux l’espace d’un moment…mais dans le cas de Simon, ce n’était pas ça. C’était une envie qu’il avait en lui depuis bien trop longtemps et Izzy lui avait ouvert la porte. Voilà pourquoi il avait finalement balayé tous ses doutes, toutes ses interrogations pour suivre son cœur et ses envies. Après tout, la vie était finalement bien trop courte pour se poser cinquante mille questions avant d’agir. De plus, il ne supportait pas l’idée d’avoir pu décevoir Izzy, même l’espace de quelques secondes à peine. Il l’appréciait beaucoup et tenait vraiment à elle, alors la dernière chose qu’il souhaitait, c’était lui faire du mal, même involontairement. Il finit donc par admettre qu’il en avait eu envie depuis un bout de temps, déjà, reprenant possession de ses lèvres si douces, si parfaites.

La jeune femme le fit reculer sans qu’il s’en aperçoive vraiment, trop pris par ce baiser des plus passionnés et intenses. Il finit par se retrouver sur son lit, avec Izzy sur lui. Elle répondit enfin à ses paroles de tout à l’heure et Simon se contenta de lui répondre par un petit sourire un peu idiot. Elle était si belle. Il avait du mal à croire que tout ceci était bien réel, qu’elle était vraiment intéressée par quelqu’un comme lui, quelqu’un de bien trop bavard, maladroit, geek dans l’âme…généralement, les mecs comme lui ne finissaient pas avec des filles comme Izzy. Mais après tout, rien ne se passait de façon normale dans sa vie. Il n’allait certainement pas se plaindre de ce qui était en train de se passer. Il en oublia même momentanément son désarroi et tout ce qui allait avec la disparition de Clary. A cet instant précis, il était concentré sur Izzy…Izzy qui avait commencé à passer sa main sous son haut pour effleurer sa peau, lui provoquant quelques frissons. « Non, en effet… y a plus de problèmes… » Il lui sourit à nouveau avant de reprendre possession de ses lèvres. Maintenant qu’il y avait goûté, il ne savait pas s’il pourrait s’en passer à l’avenir. Les questions, ce serait pour plus tard. Il s’était assez pris la tête tout ce temps. Cette fois, il comptait bien suivre ses envies et rien de plus.

Il finit par glisser ses mains dans le dos de la jeune femme, sous son haut, avant de finalement le lui retirer de façon presque instinctive, sans réfléchir. Tout ceci semblait finalement si naturel, comme s’ils étaient vraiment destinés à passer ce moment ensemble, voire plus encore. L’avenir le leur dirait. Là, tout de suite, il se concentrait uniquement sur le présent. Envoyant ensuite valser son propre haut pour le balancer quelque part dans la pièce, il vint se coller tout contre Izzy, déposant plusieurs baisers dans son cou, puis juste au-dessus des seins. Il commençait à découvrir ce corps dont il avait longtemps rêvé, redessinant les formes parfaites d’Izzy du bout des doigts et des lèvres. C’était intense, bien plus que ce qu’il avait connu auparavant. Entre eux, il y avait une réelle passion, un réel désir. Il espérait seulement que les voisins ne viendraient pas se plaindre. Ils se retrouvèrent donc tous deux dans ce lit, en une étreinte passionnée, partageant un moment des plus intimes, un moment rien qu’à eux, un moment presque magique. De quoi avait-il eu peur tout ce temps ?


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Mer 8 Mai - 1:52
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