Mortale vasa cantici
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Forum basé sur la série Shadowhunters & The mortal instruments de Cassandra Clare
 
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You have the right to remain silent (ft Simon)
Anonymous
Invité
Invité
C'était la première fois depuis deux ans que tu étais de nouveau intégré à une mission qui impliquait un vampire, tu ne sais pas qui, quand et où avait jugé que tu étais prêt pour ça après la tournure dramatique qu'avait pris la dernière pour toi mais pour le dire un peu vulgairement, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’aux orteils.
Tu n'avais jamais été le nephilim le plus calme et posé, ce serait mentir que de le nier, tu avais toujours été plutôt impulsif, colérique mais c'était pire depuis que tu devais entendre parler quotidiennement d'humains vidés de leur sang, tu faisais de ton mieux pour rester professionnel mais tu étais encore plus insupportable qu'à l'accoutumée dans ta vie personnelle, tu passais ton temps à claquer les portes, à insulter, à t'énerver pour des broutilles sans le moindre intérêt, tout le monde devait prier secrètement pour que ce vampire soit bientôt arrêté et que les choses redeviennent comme elles étaient.

Ce soir là, on venait de vous indiquer un nouveau meurtre, une nouvelle fois, le troisième de la semaine, exactement dans le même périmètre que vous aviez déjà délimité et fouillé les autres fois, c'était incompréhensible, qui faisait ça ?
Comme à ton habitude tu avais simplement levé les yeux au ciel comme tu savais si bien le faire avant de t'équiper en pestant contre ces saloperies de buveurs de sang que tu détestais tant.
Tu ne savais pas si tu les détestais vraiment en vérité, ce serait stupide, ils n'étaient évidemment pas tous les mêmes, chaque être était unique, loup-garous, sorciers, vampires, terrestres, nephilims, fées et même si pour eux tu étais dubitatif, démons également.
Pourtant, si tu ne les détestais pas comme tu le prétendais, tu étais en colère contre eux, en colère contre celui qui t'avait pris ta mère, qui avait fait de toi un orphelin quelques jours à peine avant ta première rune mais contre elle aussi, pour  avoir rompu les accords, pour avoir pris le risque que tu sois celui qui devrait l'arrêter, pour ne même pas avoir pris la peine de s'expliquer, de t'expliquer quand l'occasion lui avait été laissée et maintenant il était trop tard, tu étais surtout en colère pour vos vies gâchées.

Tu ne dis pas un mot durant la route, le visage inexpressif et fermé, tu ne dis pas un mot non plus lorsqu'on te dit vers quel côté du périmètre te diriger, hochant simplement la tête pour montrer que tu avais compris, c'était la dernière fois tu te le jurais, tu ne partirais pas sans avoir mis la main sur ce tueur, c'était la dernière nuit sans sommeil à crapahuter dans les ruelles désertes de New-York et à sursauter chaque fois qu'un rat se prenait les pieds dans un paquet de chips qui traînait.

Tu venais d'entrer dans une nouvelle petite ruelle, semblable à toutes les autres, étroite, à peine éclairée par la lumière blafarde de quelques lampadaires en fin de vie qui rivalisait avec la lumière naturelle d'un ciel sans lune et sans étoiles, quand tu remarquas enfin une forme se détacher dans l'obscurité, une forme humaine, humanoïde du moins, pas très grand, plutôt mince, qui avançait sans se presser.
Tu n'hésitas pas un instant avant de te lancer à sa poursuite, essayant de rester discret pour garder l'effet de surprise. Une fois assez proche de lui, tu lui attrapas fermement le bras pour le tourner vers toi.

« Toi là. Faut qu'on ait une petite discussion tous les deux »

Tu ne te doutais absolument pas de son identité, ni de ce qui allait arriver mais tu allais probablement le regretter et apprendre à tes dépends qu'il ne fallait pas brutaliser les gens sans s'annoncer.
Sam 20 Avr - 5:59
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Anonymous
Invité
Invité

You have the right to remain silent
Loki & Simon

On aurait pu se demander ce qu’il foutait là, à cette heure, et surtout à cet endroit. Il se le demandait un peu aussi, à vrai dire. Néanmoins, Simon étant Simon, il n’avait pas pu s’empêcher de fourrer son nez dans cette sordide affaire de meurtres. Des meurtres à priori perpétrés par un ou plusieurs vampires. C’était encore pire puisque c’était le fait de l’un de ses « semblables », même s’il ne s’associait pas vraiment à eux et ne voulait pas y être associé non plus. Il se disait qu’il pourrait peut-être découvrir certains indices et ainsi venir en aide aux Shadowhunters. Il devait bien ça à Clary… et aux autres pour toutes les fois où ils l’avaient sorti de la mouise. C’était sans doute un peu débile de sa part, mais il ne s’attendait pas vraiment à tomber sur quelqu’un à cette heure. De plus, la scène du crime avait déjà été nettoyée. Mais Simon espérait tout de même trouver quelque chose. On ne savait jamais. Il fit donc le tour, examinant bien tout ce qui l’entourait, mais ce fut un échec. Au bout de quelques instants, il dut bien se rendre à l’évidence qu’il n’y avait plus rien ici. Il ferait mieux de s’en aller. Cet endroit était déprimant, surtout quand on savait que quelqu’un y avait été sauvagement tué. Simon ne comprenait pas les meurtriers. Qu’ils soient vampires, loups-garous, sorciers ou autres créatures ou qu’ils soient humains. Bien entendu, il savait ce qu’était la soif de sang, la perte de contrôle, mais il avait toujours réussi à revenir avant qu’il ne soit trop tard. Mais la plupart des vampires semblaient tuer par pur plaisir de le faire. Et ça, c’était révoltant.

Alors qu’il s’apprêtait donc à rentrer chez lui – probablement pour aller geeker devant sa console – il fut surpris par quelqu’un. Quelqu’un qui lui avait fermement attrapé le bras. Simon n’avait même pas saisi ce que l’autre lui avait dit car dès l’instant où l’inconnu l’avait empoigné de force, la marque sur son front se déclencha, envoyant son « agresseur » s’écraser contre le mur le plus proche, après un superbe vol plané. Non ! Ça n’allait pas recommencer ! Ne se souciant aucunement de la raison pour laquelle l’autre l’avait manifestement attaqué – ou du moins, il ne devait pas avoir eu de bonnes intentions vu la réaction de la marque – il se précipita vers l’autre, un air totalement paniqué sur le visage. « Ça va ? Par pitié, dites-moi que ça va ! Vous êtes pas mort, hein ? » Manifestement, l’autre n’était pas mort, mais peut-être était-il en train de souffrir le martyr, peut-être était-il victime de blessures internes qui lui seraient fatales. Et Simon aurait encore tué quelqu’un sans le vouloir. Ça ne pouvait plus continuer. Il devait se débarrasser de ce fléau ! Ou alors, il recommencerait simplement à se terrer chez lui sans voir personne. Mais ce n’était évidemment pas une solution. « Je suis désolé ! Tellement désolé ! Je voulais pas ! Je contrôle pas ce truc ! Pardon ! » Même quand il s’excusait, il ne semblait pas arrêter de parler, tombant presque dans l’excès. Il ne savait pas quoi faire, outre rester bêtement accroupi près de cet inconnu, totalement affolé.


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Mer 8 Mai - 0:33
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